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jeudi 10 février 2011

Retard à l'allumage

Pendant que les invités applaudissent la famille Cohen au Berlinale Palast, j'entame mollement cette Berlinale 2011, soit la quatrième saison de Berlinale Off. Le blog a du rapatrier ses posts en urgence,  lâché par Courrier International où on ne blogue plus sans carton d'invitation de la rédaction. Résultat, un des posts impossibles à rapatrier, un référencement proche du néant, et les commentaires et photos égarés au passage. Autre changement de taille, je bloguerai cette année en solo, mon partner ayant préféré allé passer un mois en Italie voir si le ciel était plus clément. C'est vrai qu'il n'était déjà pas très présent l'an dernier non plus...
Pour l'heure j'ai presque pas trainé mes bottes sur la Potsdamer Platz, pas vu le sourire d'Isabella Rossellini, pas encore remarqué le siège vide de Pahani, ni les gesticulations de Kosslick. Ce que j'en lis et entends depuis queqlues heures fait plutôt penser à un scénario de thriller : un réalisateur iranien membre du jury en taule pour six ans, avec interdiction de tourner pendant 20 ans, un autre, allemand cette fois, qui se fait voler deux fois son film dérobé pour la deuxième fois. Cyril Tuschi c'est son nom dort désormais chez des potes et craint pour sa personne : son documentaire sur l'ex-oligarque Michail Khodorkowski n'a pas l'air du goût de tout le monde. Il avait tout de même envoyé une copie à la Berlinale quelques heures avant le deuxième vol, le film sera bien présenté lundi. Autant dire que j'en serai.
Et cette sélection alors, elle se présente comment? Euh... on remarque surtout l'absence de noms connus en compétition. ça se désole dans la presse allemande mais d'habitude ils reprochent à Kosslick de faire trop commercial et people, là au moins place aux jeunes noms et aux premiers films. Pour ceux qu'on connait un peu il y a Miranda July avec The Future, Bela Tarr, avec The Turin Horse, l'Iranien Jodaeiye Nader az Simin, qui était déjà en compétition il y a deux ans avec Darbareye Elly, revient avec Nader and Simin, A Separation, le seul Français en compétition Michel Ocelot fera dans le film d'animation en 3D avec les Contes de la Nuit, et Andres Veielr nous plongera dans l'avant R.A.F. avec "Wer wenn nicht wir?". Wim Wenders et Herzog jouent hors compétition mais tous les deux dans la catégorie documentaire en 3D.
Quant aux sélections Forum et Panorama y'a évidemment de quoi piocher allègrement, mais par où commencer? 30 à 50 films par section ça commence ça faire beaucoup - trop... y'a plus qu'à se fier à la jolie photo, au maigre synopsis, à l'âge du réalisateur ou à la coupe de cheveux des acteurs. Piochons, piochons, y'aura bien du bon qui en sortira.

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