Non, Berlinale Off n'a pas sombré dans la "Winter depression", même pas une petite jambe cassée sur les trottoirs verglacés. On aurait même tendance à soigner notre manque de soleil à coups de séances de ciné et de projecteurs. On admet un petit retard à l'allumage, mais les premières 48h ont été sérieusement prenantes : le dernier Polanski, la version longue de Metropolis, le dernier Scorsese... La neige qui continue inlassablement à tomber depuis deux mois donne un air nouveau, un peu crade, presque extrême à Potsdamer Platz. Les actrices réfléchissent à deux fois à sortir le décolleté, et nous, on attend deux fois plus longtemps les bus. Comme pour les années précédentes, Berlinale off se fera à quatre mains, classera ses posts par critique de film et glissera quelques instantanés d'ambiance ... A très vite,
steffi